2ème Réunion annuelle du Comité Nationale de Sûreté de l’Aviation Civile (CNS)

Publication : jeudi 19 décembre 2019 12:34

Les travaux étaient présidés ce mardi 17 décembre 2019 par Ministre des transports Jean Ernest NGALLE BIBEHE en présence du Ministre délégué auprès des Transports, du Directeur Général de la CCAA et des représentants d’administrations membres dudit comité.

 

Cette session s’est tenue au lendemain de l’organisation de l’exercice de gestion de crise de sûreté, grandeur nature, qui a été brillamment organisé à l’aéroport international de Douala le 25 octobre 2019.

Dans un contexte marqué par les défis sécuritaires dont le Cameroun fait face, notamment avec les conflits armés dans les régions du Nord-Ouest, Sud-ouest et de l’Extrême Nord de notre pays. Sans oublier l’attaque perpétrée le 1er décembre 2019 sur l’aéronef de la compagnie nationale Cameroon Airline Corporation (Camair-Co) par des tirs à l’arme à l’aéroport de Bamenda.

Il s’est donc agit pour le ministre des Transports de faire un rappel à la culture de sûreté de tous les acteurs et, de rassurer les usagers que le Cameroun met tout en œuvre pour la protection de son ciel. D’ailleurs dans son propos, le ministre des transports a relevé que : «  le ciel camerounais est devenu attractif et convoité par de nombreuses compagnies aériennes ».

Par ailleurs, les travaux du CNS ont porté sur la revue de sûreté des aéroports, le compte rendu de l’exercice de sûreté grandeur nature et bien d’autres sujets comme l’opérationnalisation des mesures de sûreté dans nos aéroports.

C’était donc l’occasion d’inviter tous les acteurs à plus de synergie, de collaboration et de cohésion afin de barrer la voie à aux « ennemis de l’aviation civile ».

Pour finir le ministre des Transports a invité la CCAA à poursuivre plus que par le passé, la supervision de l’activité aérienne, en tenant à jour le PNSAC, conformément aux amendements de l’Annexe 17 ;Aux Aéroports du Cameroun, à continuer à mettre à la disposition des exploitants, des infrastructures aéroportuaires arrimées aux standards internationaux ;aux administrations partenaires chacun en ce qui le concerne à réévaluer de manière permanente, les renseignements, les informations concernant le niveau et la nature de la menace contre les vols d’aviation civile et les communiquer à l’Autorité Aéronautique.

Tout ceci, pour l’amélioration de la sûreté de nos aéroports et afin de concrétiser l’adage qui dit que « la sûreté est l’affaire de tous ».