Ce terme désigne un avion affrété plus ou moins ponctuellement par un voyagiste, mais aussi et souvent juste quelques sièges retenus et payés d’avance à une compagnie spécialisée dans ce domaine, mais parfois aussi régulière.
Contrairement aux vols réguliers, les charters ne sont pas programmés à l’avance, d’où des départs parfois à des heures peu ordinaires. Les billets charters ne s’achètent qu’auprès des agences de voyages, ils sont souvent assortis d’autres prestations touristiques auquel cas il s’agit de forfait. Mais les voyagistes pratiquent aussi la formule de vol sec, sans autre prestation que le transport aérien. Ces billets sont soumis à des conditions d’utilisation souvent restrictives (validités spécifiques, pas de réductions enfants, dates non modifiables, etc.).
Dans le cas de vols charters, le transporteur n’assume aucune responsabilité directe envers le passager, sauf les obligations légales mises à sa charge en vertu des réglementations nationales et internationales en matière de détérioration, perte ou retard des bagages, retard dans l’acheminement du voyageur, ou encore de dommages corporels en cas d’accident (voire la Convention de Montréal, le Règlement CEMAC et le réglementation nationale y relatifs dans le site Internet de la CCAA).
Par contre c’est votre agence de voyage qui répondra en matière de responsabilité relative aux autres conditions de transport (difficultés liées aux horaires, à la mauvaise organisation, au prix du voyage et à la qualité de service). En cas d’un transport organisé dans le cadre d’un forfait touristique, la responsabilité du voyagiste sera plus engagée à votre égard.